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Ministère de l'agriculture

Journée internationale des forêts : tout savoir sur les richesses de la forêt française



Dossier

Chaque année, la Journée internationale des forêts, établie le 21 mars, est l’occasion de rappeler combien la forêt française, 4e surface forestière en Europe, est une véritable réserve de biodiversité – filtre pour l’eau, rempart contre les risques naturels, source de matériaux renouvelables – et une ressource économique créatrice d’emplois. La forêt contribue au développement et à l’équilibre de notre société. Depuis quelques années, sous l’effet du réchauffement climatique, la forêt française fait face à des risques naturels sévères (la sècheresse ou les inondations) et à des risques sanitaires (invasion de scolytes, chenilles processionnaires, etc.) engendrant des dépérissements sérieux dans de nombreux massifs. Pour lutter contre ces phénomènes, il faut adapter la gestion des forêts aux évolutions du climat et leur permettre d'être plus résilientes. C’est tout l’enjeu du volet forêt bois du Plan de Relance, lancé en décembre 2020 et doté de 200 millions d’euros. Retrouvez dans ce dossier tous nos contenus sur ces sujets.


La forêt française à l'honneur du 13 au 21 mars


Valoriser la forêt et le travail des forestiers qui la façonnent au quotidien, tel est l’objectif de la Journée internationale des forêts du 21 mars. Cette année, la thématique est « La restauration des forêts : une voie vers la reprise et le bien-être ». Dès le 13 mars 2021, plusieurs organismes proposent de nombreuses animations partout en France, en extérieur, mais aussi sur les réseaux sociaux. Aperçu du programme.

Quels sont les nombreux rôles bénéfiques que joue la forêt pour la biodiversité, l’économie, les Hommes ? Qu’est-ce que la sylviculture ? Comment gérer une forêt afin qu’elle produise du bois de manière durable et écologique ? Comment les scientifiques et les forestiers mettent-ils en place des solutions concrètes face au changement climatique ?

Chaque année, de nombreux événements rythment la semaine de la Journée internationale des forêts. L’occasion d’échanger, de rencontrer les professionnels du secteur et de (re)découvrir la forêt française et ses différentes fonctions économiques, sociales et environnementales.

Plusieurs établissements publics proposeront des animations dans le respect des restrictions sanitaires en vigueur, comme l’Office national des forêts (ONF). Plus de 70 sorties nature sont prévues partout en France. Des jeux de piste seront par exemple organisés, comme à la forêt des Colettes (Allier), où les randonneurs-enquêteurs devront résoudre des énigmes sur la santé des arbres. Dans la forêt de Chandelais (Maine-et-Loire), un atelier permettra d’apprendre à analyser la forêt, à reconnaître son peuplement, ses essences, l’âge et la valeur économique des arbres… Une carte interactive recense tous ces événements.

Des outils digitaux pour s'immerger dans la forêt française

Comment l’ONF renforce la diversification des essences et varie les modes de sylviculture afin de réussir l’adaptation des forêts au changement climatique et aux différentes maladies qui peuvent l’affecter ? Quelles méthodes sont mises en place et pourquoi ? Le webinaire « la forêt mosaïque », proposé le jeudi 18 mars à 17h, sera l’occasion d’en apprendre un peu plus sur cette thématique.

Le lundi 22 mars, le Centre national de la propriété forestière (CNPF) organise un webinaire sur l'accompagnement qu'il propose aux gestionnaires professionnels de forêts privées pour la mise en oeuvre du Plan de relance, de 18h à 20h. Cette séquence digitale évoquera différentes pistes d'action pour favoriser la diversité et pour adapter les forêts au changement climatique.

Enfin, des applications, reportages et podcasts disponibles sur le site de l'ONF permettront d’apprendre de nombreuses informations sur la forêt française et/ou de se divertir. Par exemple, l'application « Clés de forêt » offre la possibilité d'identifier les empreintes d'animaux ainsi que les différentes essences d'arbres que l'on peut trouver en France.

Une opération pédagogique

La Journée internationale des forêts vise à sensibiliser différents publics dont les élèves de primaire, les collégiens et les lycéens. Mise en oeuvre par l'association "Teragir" depuis cinq ans, l'opération "La forêt s'invite à l'école" a plusieurs objectifs : apprendre aux élèves la gestion durable de la forêt ainsi que ses différentes fonctions environnementale, économique et sociale. Ce projet se déroule pendant toute la durée de l'année scolaire ou sur une partie. Cette opération pédagogique est notamment soutenue par le ministère de l'Agriculture et de l'Alimentation, le ministère de l'Éducation nationale, de la jeunesse et des sports, de l'Office national des forêts (ONF) et du Centre national de la propriété forestière (CNPF). Elle s'inscrit également dans le cadre du volet forestier du Plan de relance.

Cette année, plus de 18 400 élèves ont été impliqués dans ces projets menés dans toute la France.

Le saviez-vous ?

Un tiers du territoire français est recouvert de forêts. Les arbres sont de véritables alliés en matière de gestion durable :

  • ils stockent le carbone et fournissent du bois, un matériau renouvelable ;

  • ils contribuent à limiter les impacts du changement climatique ;

  • en ville comme en forêt, les arbres fournissent des habitats et de la nourriture pour bon nombre d'espèces végétales et animales, aidant au maintien et au développement de la biodiversité.

À propos de la Journée internationale des forêts En 2012, l'Assemblée générale des Nations Unies a proclamé le 21 mars Journée internationale des forêts. Cette journée est l'occasion de célébrer la forêt dans sa diversité et de faire prendre conscience de l’importance des différents types de forêts. Ce jour-là, les pays sont invités à engager des efforts aux niveaux local, national et international afin d'organiser des activités autour des forêts et des arbres.


FranceRelance : les acteurs de la filière s'engagent pour l'adaptation des forêts au changement climatique


La filière forêt-bois permet de compenser environ 20% des émissions françaises de CO2. Elle joue ainsi un rôle majeur en matière d’atténuation du changement climatique. Pour autant, ce rôle repose sur la résilience des forêts, et notamment à leur capacité à s’adapter à ce changement climatique. Or les sécheresses des années 2003, 2018 et 2019, ainsi que les attaques de scolytes des forêts d’épicéas de l’est de la France ont été des alertes fortes sur la résilience des forêts.

Le Plan de Relance lance donc un grand plan de reboisement des forêts françaises. L’objectif : planter 45 000 hectares de forêts qui permettront de capter 150 000 tonnes de CO2 supplémentaires chaque année. Doté de 200 millions d'euros, le volet forêt bois a vocation à :

  • Accompagner la forêt vers plus de résilience et d'adaptation face au défi du changement climatique => 177,5 millions d'euros

  • Promouvoir le bois en tant que ressource renouvelable et écologique, en particulier pour le stockage du carbone dans la construction => 5 millions d'euros

  • Réconcilier et créer un lien indéfectible entre l'amont forestier et la transformation du bois au service d'une production de bois souveraine, locale, compétitive et durable => 15 millions d'euros

  • Sensibiliser les plus jeunes aux enjeux de la gestion durable des forêts dans le cadre d'un projet pédagogique conçu avec leurs professeurs => 200 000 euros

Mardi 22 décembre 2020, les acteurs de la filière forêt-bois ont remis au ministre de l’Agriculture et de l’Alimentation leur feuille de route pour l’adaptation des forêts au changement climatique, dont les orientations ont largement inspiré le volet forestier du plan de relance. Le ministre a signé avec eux une charte d’engagement pour la réussite du Plan de Relance et a annoncé le lancement de nouveaux dispositifs. « La forêt est au cœur des enjeux du changement climatique et de la transition écologique : investir aujourd’hui dans la forêt française, c’est agir pour le climat et pour le développement d’une économie verte et source d’emplois. C’est pourquoi le plan de relance mobilise des moyens inédits pour accompagner la filière forêt-bois dans le renouvellement des forêts, afin de les rendre plus résilientes et de développer l’ensemble de l’industrie du bois. » Julien Denormandie


Infographie - La forêt française



Infographie - La filière forêt-bois en France

16/12/2020


« Clés de forêt », l’application pour découvrir la forêt métropolitaine et ses richesses


Comment reconnaître les principales essences d’arbres présents en France métropolitaine ? À quel animal appartient cette empreinte ? Pour répondre aux questions des promeneurs, l’Office national des forêts (ONF) propose une application gratuite appelée « Clés de forêt ». Créée il y a dix ans, sa nouvelle version disponible depuis mars 2021 comprend une interface plus intuitive et ludique.

Une fois l’application téléchargée, il n’est pas nécessaire de disposer d’une connexion Wifi pour l’utiliser. Conçue avec l’appui du réseau naturaliste de l’ONF, l’application permet aux promeneurs d’apprendre à reconnaître la faune et les arbres de la forêt française.

Quelles sont les nouveautés ?

Parmi les nouveautés majeures figure la possibilité de reconnaître une quinzaine de rapaces diurnes et nocturnes en vol.

Différents quiz permettent également de tester ses connaissances sur la forêt ; un système de points débloque certaines fonctionnalités « secrètes » pour découvrir la forêt et ses mystères.

Enfin, une sélection de photos de l’exposition « Des forêts et des Hommes » de la fondation GoodPlanet est également disponible sur l’application.

Un outil ludique et interactif

Pin sylvestre ou pin maritime ? L’application permet de reconnaître de nombreux arbres grâce à leur fruit ou à leur feuille. Les 34 essences principales présentes en métropole sont référencées sur l’application. Plusieurs fiches détaillées permettent de se familiariser avec les arbres, d’apprendre leur aire de répartition… Les promeneurs peuvent eux-mêmes alimenter la rubrique « photos ».

L’application est disponible sur les plateformes officielles de téléchargement.


Reconstruction de Notre-Dame de Paris : comment les arbres sont-ils choisis ?


Il y a deux ans, un violent incendie ravageait la cathédrale Notre-Dame de Paris. Pour reconstruire l'édifice, 2 000 chênes seront nécessaires. D’où proviennent-ils ? Sur quels critères sont-ils sélectionnés ?

Début 2021, les architectes des monuments historiques ont précisé les dimensions exceptionnelles des arbres nécessaires dans un premier temps à la reconstruction de la flèche de Viollet-le-Duc, dont l'ossature est entièrement composée de chêne massif, et des charpentes du transept et des travées adjacentes.

Sous le pilotage de l'interprofession France Bois Forêt (FBF), l’ensemble de la filière forêt/bois française se mobilise pour fournir gracieusement les 1 000 chênes nécessaires à cette première phase de travaux, dont la récolte était programmée en 2021, dans le cadre de la gestion durable des forêts.

L'identification des arbres s'est déroulée de janvier à fin février. Ces chênes sont issus à 50% de forêts domaniales et communales et à 50% de forêts privées. Le prélèvement total représentera moins de 0,2% de la quantité de chênes récoltés annuellement en France.

C'est en forêt domaniale de Bercé (Sarthe) qu'ont été choisis huit chênes destinés au tabouret de la flèche. Julien Denormandie, ministre de l'Agriculture et de l'Alimentation, et Roselyne Bachelot, ministre de la Culture, étaient présents vendredi 5 mars aux côtés des élus locaux, d'agents de l'Office national des forêts (ONF) et d'architectes des bâtiments de France, en forêt de Bercé, pour assister à l'identification de ces huit chênes aux dimensions exceptionnelles : un mètre de diamètre et 20 mètres de hauteur, d’une rectitude parfaite.

« Les chênaies domaniales sont vraisemblablement les seules à pouvoir fournir cette qualité de bois car la tradition forestière y est ancienne », explique Aymeric Albert, Chef du département commercial bois à l’Office national des forêts (ONF). « Cela fait plus de trois siècles que des chênes sont menés en futaies régulières. Cette technique permet de produire des arbres très élancés. Les chênes de la forêt de Bercé sont d’une qualité et d’un diamètre hors normes. Ces chênes nés sous Colbert vont ainsi continuer d’écrire l’histoire de France ».

Coupés avant la montée de sève en mars, puis débardés et sciés, les bois seront entreposés pendant 12 à 18 mois afin d'obtenir un taux d’humidité inférieur à 30%, et seront ensuite livrés aux charpentiers sur le chantier de Notre-Dame.

Quant à la nef et au chœur de la cathédrale, ils seront réalisés avec 1 000 autres chênes de plus petite section qui seront sélectionnés dans un second temps, avec des bois équarris (méthode qui permet d’obtenir un bois de section carrée) non secs, suivant les techniques adoptées par les architectes du Moyen Âge.

Comment la gestion durable des forêts préserve-t-elle la biodiversité ? Le cycle de la gestion d'une forêt s'étend entre 80 et 150 ans. La connaissance des caractéristiques propres à chaque forêt permet d'en orienter la gestion durable à moyen et à long terme. Les forestiers qui interviennent sur le terrain pour le choix des essences, l'entretien des peuplements, le rythme des coupes, s'appuient sur un document de référence qui donne les grands axes pour une gestion durable et efficace de chaque forêt multifonctionnelle de chaque forêt, afin de valoriser l'ensemble de ses fonctions économique, environnementale et sociale. La coupe d’un arbre permet au stock de graines contenues dans le sol de s’exprimer enfin. La flore profite de l’augmentation de lumière et de la disponibilité en eau. 90% de la diversité floristique en forêts se retrouve dans les zones ouvertes. De nombreux oiseaux nicheurs et insectes profitent de l’habitat que constituent ces nouveaux peuplements.

Source : ONF


Se former aux métiers de la forêt à l’école forestière de Meymac


Passionnés, amoureux de la nature et du territoire, ils sont nombreux à se diriger vers des formations forestières. L’enseignement agricole propose des enseignements dédiés pour cette filière à la recherche de nouveaux talents et porteuse d’emplois. Immersion au cœur de l’école forestière de Meymac (Corrèze)…

Située sur le plateau de Millevaches en Corrèze, l’école forestière de Meymac accueille 312 élèves de la troisième à la licence professionnelle. Avec une équipe pédagogique de 35 enseignants, cet établissement forme des jeunes, mais aussi des adultes, aux métiers de la forêt. Bac professionnel forêt, BTS gestion forestière, Licence professionnelle Aménagement Arboré et Forestier… une dizaine de formations sont proposées à Meymac. Son atout ? L’établissement est situé en milieu forestier, permettant de « faire cours directement à l’extérieur », explique Michèle Leblanc-Albarel, la proviseure. L’école forestière de Meymac dispose aussi d’un atelier technologique, unique en France dans le domaine de la forêt. Ce centre permet aux apprenants d’effectuer tous types de travaux forestiers. Équipé de matériaux spécialisés (tronçonneuses, récolteuses, porteurs…) l’atelier offre la possibilité de pratiquer en prenant part à des chantiers, à la demande de particuliers, d’entreprises ou de collectivités locales. Abattage difficile, travaux en hauteur, gestion des espaces naturels, stage sécurité… Ces thématiques composent le large catalogue de formations courtes de l’établissement. Pendant un à cinq jours, ces enseignements permettent aux professionnels d’acquérir des connaissances supplémentaires.


Le numérique, un atout au service de la forêt


La filière bois est concernée par la mécanisation et la numérisation des pratiques. L’école forestière de Meymac propose donc des enseignements pour former les futurs professionnels à ces techniques. L’option « conduite d’engins » permet, par exemple, aux jeunes de s’exercer et d’apprendre progressivement sur un simulateur avant d’être aux commandes des machines.


Sur le marché du travail, « une double compétence est très demandée : maîtriser les techniques, mais aussi avoir une expertise technico-commerciales », précise Michèle Leblanc-Albarel. Pour répondre à ces exigences, l’établissement offre la possibilité à ses étudiants de faire deux BTS en trois ans.

Cette adaptation des établissements forestiers, comme celui de Meymac, explique l’intérêt pour ces formations et les « 450 demandes en BTS pour seulement 32 places ».

Pour en savoir plus sur l’école forestière de Meymac.


Quels sont les gestes citoyens en forêt ?


Les Français aiment se promener en forêt. Plus 500 millions de visiteurs par an ! Pour l’Office national des forêts (ONF), l'enjeu est de taille : accueillir, orienter le public, lui offrir des parcours sécurisés et le sensibiliser au respect de cet environnement. Avec en été, une attention particulière aux risques de départ de feux et d'incendies.

Afin de permettre à tous de profiter de la forêt tout en la respectant et en la préservant, l'ONF publie une charte du promeneur « J'aime la forêt, Ensemble protégeons-la ». L'enjeu est de faire cohabiter accueil du public et protection de l'environnement par un comportement citoyen. Comment associer l'accueil du public avec la préservation de la forêt et son exploitation ? Promenade, VTT, course à pied, chasse… La charte fixe un cadre qui prend en compte toutes les pratiques du public pour les faire cohabiter au mieux avec les autres enjeux de la forêt. Par exemple, les promeneurs ne doivent pas s’aventurer hors des sentiers pour ne pas abîmer les jeunes pousses qui feront la forêt de demain ou ne pas entrer dans une zone de travaux forestiers. Définir des espaces dédiés à l’accueil du public, à la biodiversité ou à l’exploitation de la forêt permet de faire cohabiter ces trois enjeux, au sein d'une même forêt. Ce dont le public n’a pas toujours conscience. Quels sont les gestes citoyens en forêt ? Il existe trois différents types de bons comportements : ceux au profit de la forêt, de sa faune et de sa flore ; ceux au profit des professionnels et de l’exploitation de la forêt et ceux au profit des autres usagers. Un comportement citoyen doit permettre la cohabitation de tous ces enjeux. Respecter la signalisation, emporter ses déchets, ne pas ramasser le bois mort qui est un refuge pour les champignons, les insectes, les oiseaux et qui participe aussi à la fertilité des sols : voici quelques-uns des gestes clés d’un promeneur citoyen. Pour les forestiers, il est essentiel d’expliquer ces enjeux pour sensibiliser l’usager et l’inciter à adopter le bon comportement. Feux de forêts, ensemble soyons vigilants ! La charte du promeneur en forêt rappelle les bons gestes face au rique de départ de feux :

  • N'allumons ni feu, ni barbecue

  • Ne jetons pas de cigarettes

  • Laissons les routes forestières accessibles pour les secours

  • Campons uniquement dans les lieux autorisés

  • Respectons les interdictions d'accès en période à haut risque.

Attention ! Ne pas respecter la réglementation est passible d'amende et/ou de peine d'emprisonnement en cas d'incendie. Des réglementations plus strictes s'appliquent dans le sud de la France. Dans les départements les plus exposés aux risques incendies, des arrêtés préfectoraux précisent les règles d'accès aux massifs. La règlementation est fonction du niveau de danger du jour, communiqué la veille sur le site de la préfecture. Consultez le site de la préfecture du département où vous vous trouvez.


Le programme national de la forêt et du bois 2016 - 2026


Le programme national de la forêt et du bois (PNFB), introduit par la Loi d'Avenir pour l'Agriculture, l'Alimentation et la Forêt du 13 octobre 2014, fixe les orientations de la politique forestière, en forêt publique et privée, en métropole et en outre-mer, pour une période de dix ans. Il a été approuvé par le Décret n° 2017-155 du 8 février 2017 portant approbation du programme national de la forêt et du bois.

Il se donne 4 objectifs :

  • Créer de la valeur en France, en mobilisant la ressource durablement,

  • Répondre aux attentes des citoyens et s’intégrer aux projets de territoires,

  • Conjuguer atténuation et adaptation des forêts au changement climatique,

  • Développer des synergies entre forêt et industrie.

Il est issu d'une large concertation avec l'ensemble des parties prenantes de la filière forêt-bois, qui aura duré toute l'année 2015. En 2016, le Conseil supérieur de la forêt et du bois (CSFB) ainsi que l’Autorité environnementale se sont prononcés sur le PNFB. Celui-ci a ensuite été soumis à la consultation du public. Ainsi, pour la première fois, la société civile française a été associée à la définition de la politique forestière de la nation.

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